Une photographie de la situation géographique des médecins généralistes français en 2013

Il y a maintenant quelques semaines, le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) mettait à disposition les Atlas régionaux de la démographie médicale, pour 2013.

Qu’en est-il de la photographie actuelle de notre territoire?

Ce billet propose de se concentrer sur une photographie de la situation en 2013 et non sur la dynamique des années à venir en France. Lire la suite

Aux enfants d’aujourd’hui et de demain

La psychiatrie et sa déclinaison pédiatrique, la pédopsychiatrie, sont actuellement dans des processus de disease mongering – à savoir la création de nouvelles maladies mentales.
Il n’est pas admissible que la médecine s’occupe de tout et au final de rien.
La critique à cet endroit est vitale. Elle doit être animée comme l’est la vie!

Le Noël des enfants, c’est maintenant.

Hymne aux vivants!

Le terme « obstination déraisonnable » est fréquemment utilisé dans le cadre des soins palliatifs et de la fin de vie. En d’autres termes, ne pas poursuivre des soins qui du fait de la situation du soigné sont injustifiés. La qualité de vie étant la priorité de l’équipe soignante. Lire la suite

En transit, partie 3

Le chef de cabine prit la parole et sa voix rebondit sur les parois rigides et froides de l’avion. Le haut-parleur, projetant le son, rappelait à Hans son expérience déjà ancienne du talkie-walkie. Il retournait, pour quelques instants, dans le monde de son enfance entouré de son père, de ses frères et de sa sœur. Il se remémorait la magie qu’opérait alors sur eux cet appareil — visuellement et fonctionnellement simple. Ils l’utilisaient pour un jeu de cache-cache revisité où le planqué guidait les autres au moyen d’indices,  » tu chauffes »… » t’es froid »…  » tu brûles »… « t’es glacé », glissés au microphone. Lire la suite

La peur: un ersatz de la révolte

Oui, assurément c’est elle qui dirige le monde aujourd’hui. Il est faux et déviant de dire que l’argent dirige. Il n’est qu’un outil pour les artisans de la division. Nous nous satisfaisons des émotions engendrées par ces peurs. Elles nous suffisent pour donner du sens, pour donner un sens à nos inévitables compromissions. Les plus chaleureux accueils et les plus généreux sourires n’appellent qu’à ça. A croire que l’absence de compromissions est un idéal! « Attention… fais attention!…, n’oublie pas que tu t’exprimes devant telle ou telle personne… » Comment pouvons nous encore supporter ces connivences forcées, ces idées détournées, ces combats pipés? La peur suffit-elle à remplir une existence, notre existence? Oui, elle le fait, de plus en plus, et devient le cadre initialement imposé puis désormais choisi du fait de son confort. Formidable cadre de vie choyé dans lequel naîtra la descendance rendue muette par ses aînés incapables de prises de parole. En attendant, la division règne et la saine colère des défenseurs des droits est battue en brèche par l’odieuse colère des blessés tous azimuts. Quel détournement d’une société apeurée qui n’ose affronter la misère de sa propre existence par peur de!… Alors, nous faisons semblant. Semblant d’avoir un but, une lubie, par peur de.

Mon coeur s’accélère, je l’entends battre dans ma tête, mes joues me brûlent, mes mains se trempent de sueur, mon souffle se fait court, ma bouche se sèche, mon attention est prise, voire capturée, ma pensée tout entière est réunie en cet instant… Détrompez-vous! ce n’est pas la révolte qui m’anime, c’est la peur!